Il n’y a pas de révolte relative, de petite révolte, ni même de révolution défaite ou avortée et, pour reprendre le mot de Rimbaud, il n’y a que des révoltes logiques, exaltées ou effacées ensuite. Ce livre part du mouvement, le mouvement d’il y a deux ans. Nathalie Quintane a voulu dire ce qui se passait parce qu’elle a tout de suite compris qu’on dirait ensuite qu’il ne s’était rien passé au printemps 2016. Mais la chronique (ou le récit) s’est poursuivie au-delà : en Norvège, au Brésil, à Berlin – où la colère, et quelquefois la peur, résonnaient, semble-t-il, de la même... |