ENTREE LIBRE
14 H 18 H
INSTALLATION
VERNISSAGELA CITÉ RADIEUSE, L’UNITÉ D’HABITATION LE CORBUSIER Élisa Portier, Pom Bouvier-bLa vie radieuse CRÉATION 2019 Entre installation sonore et parcours, La vie radieuse est une immersion sensorielle qui propose de raconter la vie de La Cité Radieuse à Marseille, par ses habitants. En interaction directe avec les espaces dans lesquels elle sera projetée, l’installation propose une écoute augmentée par les perceptions visuelles et sensorielles qu’offrent le lieu, une porosité subtile entre le bâtiment, ses jeux de lumière et d’architecture telle que perçue à l’instant même par l’auditeur. La création sonore dévoilera les faces cachées du bâtiment et les voix de ses habitants. Une sensation entre le lieu, l’auditeur et l’histoire, permettra au visiteur de partager cette expérience sensible et humaine de vie à La Cité Radieuse depuis l’arrivée de ses premiers occupants en 1952. Pour cela, le visiteur-auditeur sera guidé grâce à son propre smartphone, par le Stéréoboard, interface numérique spécialement conçue, qui lui proposera un cheminement au sein du vaste bâtiment et l’amènera à déclencher dans son casque, à certains moments, en certains points précis du bâtiment, les séquences sonores en 3D, comme des fenêtres qui s’ouvrent. — INSTALLATION SONORE EN SON 3D DU VEN. 10 AU SAM. 18 MAI — 14h À 18h La Cité Radieuse, l’unité d’habitation Le Corbusier Entrée libre DURÉEParcours libre à partir de l’application — se munir de son smartphone et de son casque audio AVECÉlisa Portier conception, réalisation Pom Bouvier-b composition musicale Paul Thomas, Simon Paris ingénieurs du son Charles Bascou, Pierre Pulisciano concepteurs-développeurs-designers numériques Élisa PortierReporter et réalisatrice à Radio France depuis 1995 (France Inter et R.F.I.), Elisa Portier décide, en 2003, de créer son propre média afin d’exploiter une certaine liberté dans les sujets traités. Fondatrice et directrice de production de La Revue Sonore, ses reportages font voyager l’auditeur, entre Paris et sa banlieue, mais aussi dans le monde (France, Asie, Afrique). Ses sujets – de société ou culture – sont appréciés pour leur sensibilité journalistique et l’attention particulière qu’elle accorde au traitement sonore. En 2001-2002, elle participe à la création de Radio Baumettes à la Maison d’Arrêt des Baumettes à Marseille, notamment pour la formation de l’équipe de détenus en charge de la radio, donnant ainsi un nouveau sens (souhaité) à son activité professionnelle. Elle est alors installée à Marseille. De cette immersion en milieu pénitentiaire et surtout des allers-retours hebdomadaires entre « l’intérieur » et « l’extérieur » naît un projet de documentaire sonore réalisé en 2007. Elle reçoit ainsi le prix Jeune Talent de la SCAM en 2008 pour ce projet long format : « Le Son de l’Intérieur, ou dix photographies sonores de le Maison d’arrêt des Baumettes ». Ce documentaire est une étape importante dans sa manière d’envisager l’écriture radiophonique. En 2010, elle rencontre la photographe Vinciane Verguethen dans le cadre d’un projet où elle souhaite mêler l’image et le son. C’est le début d’une collaboration et d’une réflexion sur la création de Petits Objets Multimédias qui aboutit en 2011-2012 à la réalisation d’une série de 23 POM : 23 portraits de femmes détenues à la Maison d’arrêt de Versailles. Elisa Portier collabore également depuis 2009 avec la Cie KMK pour le réalisation d’installation sonore dans l’espace public. Pom Bouvier-bArtiste musicale, compositrice, Pom Bouvier-b. compose des espaces sonores singuliers où les perceptions intimes et communes sont sollicitées. Ses propositions sont des expériences physiques et mentales qui cherchent, de par les territoires invisibles et indéfinis, la fragilité, l’écroulement permanent, l’anéantissement de la durée. Elle cherche à déplacer le centre, et nourrit les périphéries avec un goût particulier pour ce qui nous échappe et qui, pourtant nous traverse. Pour cela, elle façonne les lieux et leur acoustique pour créer des espaces immersifs, pour concerner le corps entier de l’auditeur. En cela, elle entretient un rapport étroit avec l’idée de paysage, mais un paysage fait de traversée, de proche et de lointain, de durée et de ruptures. Son inspiration puise dans le cinéma expérimental, la littérature, la philosophie, les arts plastiques, la science. Artiste soutenue par le gmem-cncm-marseille, elle répond à plusieurs commandes de pièces électroacoustiques mixtes qui questionnent les modalités d’écriture et le rapport à l’espace. Ses collaborations sont multiples avec des chorégraphes, performers ou autres artistes et collectifs sur des projets où l’expérience se revendique comme forme d’écriture et d’élaboration. Avec l’Epaisseur de l’instant dont la première version fût présentée à Toulon en décembre 2017, elle entame un travail de recherche sur des formes inclusives où se mélangent improvisation et écriture. Elle met en dialogue images, espaces, et musique questionnant notre place «d’écoutant» en dehors ou à l’intérieur du «paysage». Son parcours commence par un cursus dans les écoles d’Art où elle travaille principalement les arts visuels, puis partage pendant plusieurs années les recherches de différentes compagnies de théâtre de rue (Ilotopie- Titanick..). Elle se forme aux techniques de l’exploitation du son à l’INA, puis à la composition électroacoustique et à la spatialisation du son. Elle donne des workshops sur la composition instantanée et la notion «d’ensemble».
pombouvierb.blogspot.com
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