29 février 2020 | 20h00
Facebook : Danse des Nartes
Épopée musicale tout public à partir de 7 ans.
L’épopée des Nartes, les fils du soleil.
C’est un cycle épique qui a pris naissance avec le peuple Scythe au VIème siècle avant JC, et qui s’est enrichi au cours des siècles jusqu’à devenir un corpus d’histoires autour de héros tels Soslan, Batraz, Urysmag et bien sûr Satana.
Satana, la magicienne, la femme centrale de ces épopées, celle que l’on nomme la mère des 100 Nartes, est à la fois la mère nourricière mais également la mère spirituelle.
Ces histoires sont aujourd’hui partagées par divers peuples du Caucase ( Kabardes, Ossètes, Tchétchènes, Ingoushs…).
L’épisode que nous avons choisi est une porte d’entrée dans cet univers peu connu. Nous présentons les principaux personnages de l’épopée qui sont réunis sur la montagne
noire pour danser et tenter d’attirer l’attention d’une femme que personne n’a jamais vue mais rien que son nom est la promesse de sa splendeur : Lumière du ciel, beauté de la terre.
Extraits
https://vimeo.com/313517691
https://soundcloud.com/julien-labouche/audio-nartes
Les Nartes sont des héros antiques habitant les hauteurs du Caucase au temps des géants. Leurs noms et leurs exploits sont encore chantés dans toute cette région entre l’Europe et l’Asie.
La danse des Nartes est un épisode de ce cycle épique qui a bien des points communs avec celui de la Table Ronde. Ce récit nous entraîne dans une quête époustouflante pour conquérir la belle Lumière du Ciel-Beauté de la Terre. Les images de cette épopée d’une poésie et d’une force inouïes sont enluminées par les chants et les musiques inspirés des polyphonies de Georgie et des mélopées caucasiennes.
« À la croisée de sept chemins, entre deux mers s’élève une tour de fer. Lumière du ciel – Beauté de la terre, est la femme qui s’y terre. Aucun homme n’a jamais pu l’apercevoir. Alors par la force de leurs danses et la beauté de leurs chants, les Nartes tentent d’attirer son regard. »
Presse
“Une belle rencontre avec un univers original et intéressant. J’y ai retrouvé tout ce qui me semble essentiel pour faire un bon spectacle de conte : une forte présence scénique et une énergie communicative ; un immense (et sérieux) travail de collectage et d’immersion dans le pays concerné, un réel plaisir à partager leur histoire avec le public ; une vraie collaboration et un échange constant avec le musicien qui l’ accompagne (pas de musique plaquée artificiellement en toile de fond d’une histoire mais un va- et-vient constant entre le récit, le chant et les mélodies, avec des instruments venus d’ailleurs : kamancheh et saz (originaires d’Iran mais utilisés dans d’autres pays comme la Turquie, la Grèce, l’Irak, les Balkans, la Crimée, l’Arménie, etc.).”
Cristina Marino, journaliste au MONDE.FR