18 ET 19
Joyeuse, folklorique et parfois même touchante, l’opérette L’Auberge du cheval blanc de Ralph Benatzky charme le fidèle et toujours enthousiaste public de l’Odéon de Marseille. En 1930, le metteur en scène allemand Erik Charell découvre une comédie-vaudeville viennoise oubliée de Blumenthal et Kadelburg ayant pour cadre la charmante et réputée auberge du Cheval Blanc, au bord du lac Saint-Wolfgang. Resitué dans le cadre féerique des Alpes du Tyrol, le maître d’hôtel Léopold tente d’y séduire la propriétaire de l’auberge, Josepha, malheureusement éprise d’un autre. Après quelques intrigues amoureuses et grâce aux sages conseils de l’Empereur François-Joseph en personne, l’histoire se termine évidemment bien, avec l’union de trois jolis couples. Enchanté par le comique et le folklore de cette pièce, le metteur en scène demande à Hans Müller d’en composer un livret en trois actes et à Ralph Benatzky la musique. La création le 8 novembre 1930 à Berlin remporte un franc succès, dont Paris s’empare deux ans plus tard à Mogador dans une adaptation en deux actes du dramaturge Lucien Besnard et du chansonnier René Dorin. Malgré de nombreuses versions, dont celle donnée régulièrement entre 1948 et 1968 au Théâtre du Châtelet, c’est cette mouture réduite qui est présentée ce week-end au public marseillais.
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