Dans petits crimes conjugaux, on ne sait jamais qui croire. L’auteur est expert en suspens. Dès que l’on pense tenir une vérité, elle s’échappe. D’une pièce sur l’amour il en fait presque une énigme policière. Les personnages s’interrogent sur qui ils sont, qui ils ont été, Fanny Cottençon-Lisa, est-elle vraiment la femme de Sam Karmann-Gilles de retour au foyer après une amnésie ? Du suspens d’un bout à l’autre, mais une pièce sur l’amour indéniablement.

« Il existe des milliers de pièces sur l’amour qui commence, des centaines sur l’amour qui finit, mais fort peu sur l’amour qui dure, écrit l’auteur. Les rares exceptions n’incitent guère à l’optimisme car lorsque Feydeau, Strindberg ou Ionesco nous dessinent des conjugalités à long terme, s’il y a toujours couple, il n’y a plus d’amour. Aussi cruelle soit-elle, ma pièce affirme un réel optimisme : l’amour peut durer »

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