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Idée 7079  |
| Informations de base |  |
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| Intitulé : | 22 MAI/2JUIN 2E EDITION CULTURES D'ESPAGNE | |
| Le : | Dimanche 2 Juin 2019 (passée) | |
| Idée lancée par : | Entrecaste Danielle |
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| Description | |
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PROGRAMME Concerts - Conférences - Débats - Films - Spectacles de danse - Ateliers - Mercadillo - Buffets gastronomiques - Soirées Festives Escale au Sud de l’Italie : « La plus espagnole des Italies » Mercredi 22 mai, Ouverture du Festival, Institut Culturel Italien 18h- Conférence « Relations entre Valencia et Naples au Siècle d'Or », par Raffaele Ruggiero. L’étude de trois moments forts de l’histoire d’Espagne irradie l’histoire napolitaine. L’impact du Royaume Aragonais, partagé entre la production culturelle et l’enracinement d’une dynastie espagnole dans l’Italie du Sud précèdera celui de la guerre menée par le « Gran Capitano », Gonzalve de Cordoue et celui du passage définitif au statut de Vice-Royaume. Trois étapes lourdes de conséquences sur la vie sociale et culturelle de Naples. BUFFET 18h- Conférence « Relations entre Valencia et Naples au Siècle d'Or », par Raffaele Ruggiero 19h30 Cabaret Ita-Ñol avec Sylvie Paz, Carine Lotta et Bruno Allary Jeudi 23 mai, Conservatoire de Marseille 18h- Conférence «Le vers de romance de la comedia et le recitativo secco de l’opéra baroque italien», par Benito Pelegrín À l’exception des États pontificaux et Venise, depuis la fin du XIIIe siècle, presque toute la Péninsule italienne est dominée par l’Espagne jusqu’au Traité d’Utrecht de 1713, qui ne rompt pas pour autant les liens qui sont dynastiques. Si l’effervescence culturelle italienne nourrit toute l’Europe, le bouillonnement du Siècle d’Or espagnol est aussi sensible en Italie. À la naissance florentine du dramma per musica (L’Orfeo de Monteverdi, 1607) correspond Arte nuevo de hacer comedias en este tiempo (1609), la théorie théâtrale de Lope de Vega qui codifie versification et affects. Le théâtre baroque espagnol se joue dans toute l’Italie, en langue originale ou traduit. Le fertile Lope de Vega est passionnément étudié, loué, dans les cénacles érudits italiens. Ses succès, et ceux d’autres dramaturges espagnols comme Calderón, alimentent les scénarios de la Commedia dell’Arte et autres scènes, notamment lyriques. Des recherches récentes ont répertorié l’importance de ces emprunts thématiques espagnols par les librettistes italiens. Cependant, reprenant mes recherches anciennes, c’est au niveau structurel et formel que je m’attacherai pour montrer que la théorie de Lope, sa polymétrie, dont le romance pour les récits (relatos) peut expliquer la naissance du recitativo (« récit» en français) suivi de l’aria qui va scander ce qu’on appellera plus tard opéra : deux procédés d’écriture rapide qui expliquent la rapidité d’exécution de ces œuvres baroques, parlées ou lyriques, par leurs prolifiques auteurs (quelque mille pièces répertoriées de Lope de Vega). 19h- Concert "La plus espagnole des Italies" sera cette première Escale au Sud de L'Italie au temps du Royaume d'Aragon, et plus près de nous... Époque privilégiée d'échanges culturels entre l'Espagne et l'Italie, nous en écouterons les principales caractéristiques au travers de chants traditionnels, et grâce aux compositeurs tels que Alessandro Scarlatti et ses folies d'Espagne, Domenico Scarlatti et quelques sonates pour clavecin, une sonate pour mandoline et basse continue, ou même des transcriptions pour guitare aux influences artistiques si caractéristiques de la danse espagnole. L'occasion nous sera donnée d'entendre aussi l'influence plus tardive de ces danses chez Tarrega et Rodrigo . avec la participation des étudiants des classes de clavecin, guitare, mandoline, violon, contrebasse, l'Ensemble de guitares dir. Agnès Condamin, et la Maîtrise du CNRR direction Anne Périssé dit préchac. Eleonora de la Peña soprano et Christine Lecoin au clavecin Vendredi 24 mai, Institut Culturel Italien 18h- Conférence « José de Ribera : le corps dans tous ses états », par Bernard et Christiane Bessière. José de RIBERA, né dans la communauté de Valence, quitte très jeune l’Espagne pour l’Italie. Il se fixe à Naples en 1616. Sous la protection des vice-rois espagnols, Il Spagnoletto devient le peintre le plus célèbre de Naples. Il est aussi un des plus brillants successeurs du Caravage, le maître du ténébrisme. 19h30- Conférence dansée « La Mémoire du Tarentisme : la Jota et la Tarente. Musiques, danses et rites » par Manuela Adamo, et un danseur de la Cie de Miguel Angel Berna. Les phénomènes extraordinaires autour des rites médicinaux irriguent les traditions populaires. En partant du tarentisme, propagé en Espagne et en Italie, on parlera de cette pathologie comme une expression de ce qui dans la théorie on pourrait appeler « la possession européenne » ? quels rapports entretient-elle avec la jota et la tarente ? Arrivée au Vieux-Port Dimanche 26 mai, Dimanches de la Canebière Au bord de la méditerranée, dans le magnifique cadre de la Canebière, le festival nous invite à une immersion totale dans la vie et la culture valenciennes. Sous le signe du partage et de la découverte du savoir-vivre et du savoir-faire des valenciens, le tout dans une ambiance festive. Marché, danses et musiques traditionnelles. Les festivités se réaliseront autour d’un grand monument, LA FALLA 11h-12h30 Ouverture Officielle de la Journée par les élus de la Ville. En présence des représentants de : La Casa de Valencia de Montpellier. La Casa de Valencia de Paris. Et les organismes valenciens : Fanfare (FSMCV) Parler de la Falla (en collaboration avec Turismo-Valencia) et des falleras et organismes FSMCV Expo-photo à la mairie du 1er/ 7ième arrondissement du 20 au 31 mai 11h45- Conférence « Equipo Crónica, Chronique d’une peinture entre histoire et histoire de l’art » par Yannick Chapot. Rafael Solbes et Manolo Valdés, leaders du groupe valencien Equipo Crónica de 1964 à 1981, ont vu leurs œuvres proches du Pop-Art et de la Figuration narrative, évoluer dans l’Espagne de la Movida, tirant leur spécificité de ce contexte historique. En réutilisant différentes images connues, les deux complices ont proposé des réflexions sur leur époque, mettant en avant les concepts de mémoire, d’histoire et d’histoire de l’art, à travers leurs créations. D’ailleurs, l’histoire de l’art est devenue pour eux un objet d’étude qui se superpose à la critique socio-politique afin de dépasser la chronique. 13h30- Séance Goûter-Ciné Film d’animation : La Légende du Cid (2003) VF. Ce long métrage d'animation s'inspire de la vie d’un héros connu de tous grâce à Corneille : Rodrigo Diaz de Bivar, alias Le Cid. A la cour du roi Ferdinand au XIème siècle, notre héros se lie d'amitié avec Don Sanche, l’héritier du trône. Epris de Chimène, fille du Comte Gormaz, il tue ce dernier en duel. Contraint à l’exil, se couvre alors de gloire en affrontant les Maures et devient « El Cid Campeador ». 15h30- Rencontre avec Manuel Bartual: « Twitterature »: une nouvelle forme d’expression littéraire et artistique », à La Fabulerie Présentation et traduction Elena Chamorro, enseignante à l’Université Aix-Marseille. Comment utiliser les moyens de communication actuels pour créer une nouvelle littérature? Manuel Bartual répondra à la question à partir de ses travaux de narration utilisant les réseaux sociaux et de son « trending topic mondial » publié sur twitter pendant l’été 2017. Puis, s’appuyant sur #RedMonkey, le fil Twitter coécrit avec Modesto Garcia, réalisé en 2018, il parlera de genèse, de précédents sur les réseaux sociaux et, explorant de nouveaux formats narratifs, de possibilités de création littéraire. Manuel Bartual est l’auteur de « L’autre Manuel ». 16h30- El SON ! de la Canebière, Orchestre de Valencia Fontaine des Danaïdes Départ pour les Etats-Unis Mardi 28 mai, La Vieille Charité 17h-Conférence « Sorolla et la lumière de la Méditerranée » par Virginie Giuliana Surnommé « le peintre de la lumière », Joaquín Sorolla y Bastida (Valencia 1863 - Cerdecilla 1923) est l’un des artistes espagnols les plus prolifiques de sa génération. Après une première période de formation où il apprend en s’inspirant des maîtres espagnols, notamment de Velázquez et Goya, Sorolla passe ensuite par une étape de création pendant laquelle il réalise des œuvres de critique sociale, comme ¡Aún dicen que el pescado es caro! (1894), et costumbristas, comme Cosiendo la vela (1896), avant de développer son propre style, à la croisée entre l’impressionnisme, le postimpressionnisme et enfin le luminisme, où il met à l’honneur sa bien-aimée côte levantine dans des scènes de plage éblouissantes. Son passage dans la capitale française marque un véritable tournant dans sa carrière. En 1900, il obtient le Grand Prix de l’Exposition Universelle de Paris pour son œuvre ¡Triste herencia!, un tableau sombre où il met en scène des enfants infirmes sur la plage de Valencia. Sa réputation le précède alors en Europe, où il gagne de nombreux prix. Il devient un artiste de référence à un niveau international, et participe au rayonnement de l’Espagne au-delà de ses frontières. Sa rencontre avec Archer Huntington, mécène américain et fondateur de la Hispanic Society of America de New York, scelle la renommée du peintre valencien à l’étranger, et notamment aux États-Unis. Il commande à Joaquín Sorolla la Visión de España (1911-1919), un travail colossal de quatorze panneaux auquel le peintre va consacrer l’essentiel de ses dernières années de vie. Mais son succès attire, par ailleurs, les foudres de ses contemporains espagnols : Joaquín Sorolla a été longtemps rejeté et mal aimé en Espagne, victime d’une sorte de légende noire qui s’est estompée aujourd’hui. Dans ses œuvres, le peintre valencien aborde des sujets très variés, aussi intimes que touchants comme la famille, mais également sociaux. Témoin de son époque, il s’intéresse particulièrement aux travailleurs de sa région natale, artisans et pêcheurs, et dépeint leurs conditions de vie et de travail. Sorolla fréquente aussi les hommes illustres de son temps, qu’ils soient écrivains, artistes ou médecins, côtoie la bourgeoisie, pour qui il honore de nombreuses commandes, et devient même un proche du roi Alphonse XIII, dont il réalise le portrait. Sorolla est enfin et surtout reconnu pour sa maîtrise de la lumière et du blanc, qui confère à la plupart de ses toiles une clarté caractéristique des paysages de Valence et du Levant, auxquels il rend fréquemment hommage dans ses toiles. Il développera un intérêt pour tous les genres picturaux, notamment les portraits, les paysages, les marines et les scènes de genre. La richesse et la qualité de son œuvre font de lui un peintre indispensable, souvent imité mais jamais égalé, dans le panorama artistique du début du XXe siècle. Mercredi 29 mai, Aix, Cité du livre et Institut de l’image 18h15- « Deux valenciens à Hollywood : entre littérature, cinéma et musique » par Cécile Fourrel De Frettes et Frédéric Isoletta (au piano). À partir de 1928, Hollywood attira de célèbres artistes et écrivains espagnols, mais ce fut un accueil sans précédent que les studios nord-américains réservèrent à Vicente Blasco Ibáñez. Suite au succès remporté par son roman Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse l’écrivain y fut invité à donner des conférences. Les contrats que le romancier signa alors avec l’usine à rêves constituèrent le couronnement de ce voyage. Conférence suivie par des interprétations au piano des grands compositeurs espagnols (Manuel de Falla, Granados,..) que le concertiste valencien José Iturbi, fit rayonner aux Etats-Unis. Chef d’Orchestre des plus importantes formations américaines et pianiste de comédies musicales, il participa à sept films. 20h30- Projection « Bienvenido Mr Marshall » du réalisateur Berlanga. Film présenté par François Rodriguez. Promenade en France, terre d’exil Jeudi 30 mai, Librairie Maupetit 16h30- Conférence-Débat « 80 ans d’exil républicain espagnol » par Vida Zabraniecki, avec Molly Fournel. Valence pendant la guerre et l’exil : Siège du gouvernement républicain Valence a été le théâtre d’évènements clés. La présence là-bas de grandes figures comme Manuel Azaña président de la République qui y prononça quelques-uns de ses discours les plus connus ou celle du grand poète Antonio Machado qui soutint sans relâche par ses articles et poèmes la cause des républicains doivent être rappelées. C’est aussi à Valence qu’eut lieu « Le congrès des intellectuels » où les femmes intellectuelles jouèrent un grand rôle avant de le poursuivre pendant leur exil. 18h- Atelier créatif « Les saveurs source d’inspiration» par Aitana Carrasco Inglés. Le point de départ, les images du Livre d’Aitana Carrasco Inglés : « L’animhommerie de Monsieur Larsen », et des textes des poèmes de Vicent Andrès Estelles et Miguel Hernandez (à la fois en français, valencien et espagnol). L’arrivée une œuvre collective. Le déroulement de l’atelier: interaction entre, lecture de poèmes, dégustation de produits typiques d’ici et d’ailleurs (Valencia et La Provence), choix des images et des phrases ou mots en lien avec les émotions et pensées ressenties et expérimentées lors de la dégustation. Chaque création personnelle associée à un ensemble donnera lieu à un moment d’inspiration collective partagée. Vendredi 31 mai, Bibliothèque l’Alcazar 17h- Conférence « Les films patriotiques de Vicente Blasco Ibañez (1914-1918) : chapitre oublié du cinéma français ? » par Cécile Fourrel De Frettes La rencontre de Vicente Blasco Ibañez avec le cinéma français fut déterminante dans son évolution artistique. Après avoir présenté l’engagement du romancier en faveur de la France et des valeurs républicaines que ce pays incarnait à ses yeux, cette conférence mettra en lumière l’intense activité cinématographique déployée par V. Blasco Ibáñez dans le Paris de la Première Guerre mondiale : il tourna alors plusieurs films patriotiques que l’histoire du septième art, bien souvent, a laissé de côté. Week-end plage avec les stars valenciennes Samedi 1 juin, Cinéma Le Prado 20h- La Nuit du Fantastique en fanfare en présence de Paco PLAZA Projection de Veronica Dimanche 2 juin, Grandes Tables de La Friche Un avant-goût des vacances, un été en avance, ambiance plage pour la journée à La Friche (marché de créateurs et producteurs). 2019, année de la Gastronomie à Marseille, les activités seront accompagnées par des moments gustatifs. 10h- Gouter-Conte Atelier raconte tapis: La Huerta Valenciana - Le potager provençal Tapis de couture avec des fruits et légumes du potager, dans un premier temps une histoire est racontée aux enfants, puis rencontre interactive avec les enfants autour du potager. Des fruits et de légumes en pâte d’amande seront savourés. 11h- Défilé-Cocktail Atelier dégustation : Défilé des créateurs marseillais et valenciens, la plage s’invite à La Friche et les vagues couvriront les terrasses. Le pied dans l’eau et petit coupe cocktail à la main. Pour entrer pleinement dans une ambiance de plage : défilé de maillots de bains et leurs accessoires ; sacs de plage, paniers, serviettes de bain, casquettes, chapeaux…, et un cocktail d’Eau de Valence à la main. Artiste invitée la créatrice valencienne Dolores Cortes. 12h30- Paella-Fanfare Atelier paella: La paella provençale La paella, plat traditionnel espagnol, revisité et concocté avec des ingrédients de la région de Marseille en partenariat avec les Grandes Tables de La Friche Dimanche 2 juin, Théâtre Toursky 17h30 DOUBLE CONCERT DE CLÔTURE « Orchestre et Guitare Espagnole et SOLE GIMÉNEZ» Au piano GITO MALETÁ Entrée 25 € (billeterie HelloAsso) Sur Les Terrasses un orchestre de 90 musiciens venus de Valencia nous jouera les plus beaux morceaux des compositeurs F. Tarrega et J. Rodrigo qui ont su mettre en lumière le son unique de la guitare classique espagnole. Dans la Salle Léo Ferré, Sole Giménez, une des voix des plus élégantes de la musique espagnole, une voix qui brille par sa singularité et sa sensibilité, présentera son dernier album « Mujeres de música ».
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| le 11/05/19 | modifiée le 1/06 à 21:49 | |
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