Le programme automne-hiver du Théâtre Nono à MarseilleSous le signe de la (bio)diversité • 5 octobre 2019 • Entre mer et calanques, le Théâtre NoNo ouvre les portes de son chapiteau de bois à une nouvelle saison.La compagnie place sa saison sous le signe de la Méditerranée et de la biodiversité, avec une large part accordée à la danse. Après un lancement en musique le 5 octobre autour du buffet des amis du Théâtre Nono (inscription obligatoire), place au Mois de la jeune création dès le 12 octobre. Habitué des projets en espace urbain avec des enfants de Tanger, le chorégraphe Othman Sellami ouvre la soirée avec Ligne, une danse spirituelle peuplée de figures tutélaires. Formés à l’école de cirque Shems’y de Rabat-Salé, les acrobates de la Cie Wajdins lui emboîtent le pas avec Salone, campant le quotidien d’un jeune homme par la figure de 5 circassiens. Le 18, soirée autour de Jackson Carroll, membre de l’Opéra de Paris formé au Ballet national du Canada. Avec Somewhere in Particular, il livre un autoportrait questionnant les notions de liens familiaux, suivi de Mes variations, pièce pour 3 danseurs sur les Variations Goldberg de Bach interprétées par Glenn Gould. Le 7 novembre, le chorégraphe Adel El Shafey, découvert lors des Scènes ouvertes de mai dernier, décrit la résistance du corps face à l’embrigadement idéologique, jusqu’à la transe (Logos). Suivront au fil des dates des évocations écologiques (Onkalo de la Cie Eléphante, à propos d’un sanctuaire de déchets nucléaires, le 7), ou encore des expérimentations auscultant les méandres du corps (Off Cells, Cie Sara Lupoli le 23 ; HHH (Hand heart hand) par Thibaut Eiferman le 30)… Le volet musical n’est pas en reste. Le 5 novembre, soirée spéciale contre le mal logement, avec le Collectif des artistes lyriques et musiciens pour la solidarité dont les recettes seront reversées à l’association Habitat et Humanisme. Le 15, l’Orchestre symphonique Aix Marseille Université interprètera une Symphonie Pastré, suivie le lendemain des chants soufis de Haythem Hadhiri (Mahabba). Un peu de théâtre enfin avec la Cie Courir à la catastrophe, qui rejoue les mécanismes de domination à l’œuvre dans nos sociétés contemporaines en adaptant La misère du monde de Bourdieu (En réalités, le 9). Le premier trimestre s’achève avec les créations de la compagnie hôte. Du 6 au 14 décembre, Des sabots et des ailes, mis en scène par Serge Noyelle ; le 31 décembre enfin, Réveillons Marseille propose de passer une Saint-Sylvestre en compagnie des joyeux trublions de la troupe !
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